Le procureur spécial demande le rejet de l’affaire d’ingérence de Trump dans les élections
Dans un développement significatif, le procureur spécial Jack Smith a demandé à un juge de rejeter l’affaire d’ingérence électorale fédérale contre Donald Trump, qui est sur le point d’assumer à nouveau la présidence en janvier 2025. Cette décision intervient à la lumière de la politique de longue date du ministère de la Justice qui interdit de poursuivre un président en exercice.
Smith a récemment déposé une requête dans laquelle il affirme que l’affaire devrait être classée en raison de contraintes constitutionnelles. Il a souligné que ce ne sont pas les mérites de l’affaire qui dictent cette issue, mais plutôt les précédents juridiques établis par le ministère de la Justice.
Smith a fait remarquer que la Constitution empêche la mise en accusation fédérale d’un président en exercice, soulignant ainsi les complexités juridiques en jeu.
Conséquences pour les batailles juridiques de Trump
Trump a clamé son innocence, plaidant non coupable des accusations de complot visant à frauder les États-Unis et d’autres allégations entourant ses tentatives d’annuler les résultats de l’élection de 2020. Son porte-parole a qualifié la demande de Smith de « victoire majeure pour l’État de droit ».
- Le porte-parole a souligné que Trump a été réélu avec un mandat fort et a appelé à mettre fin aux préjugés politiques perçus au sein du système judiciaire.
Cette demande marque un tournant dans une longue saga judiciaire, en particulier après que Smith a dû réviser les accusations contre Trump sur la base de décisions antérieures de la Cour suprême qui lui avaient accordé une immunité partielle pendant son mandat présidentiel. Cette décision illustre comment les interprétations juridiques peuvent changer radicalement en fonction des changements de pouvoir politique.
La voie à suivre pour Trump
Avec la victoire électorale de Trump en novembre 2024, plusieurs affaires pénales en cours contre lui sont désormais incertaines. Notamment, sa condamnation liée à une condamnation à New York a été reportée sine die. En outre, une autre affaire fédérale concernant sa gestion de documents classifiés pourrait également devenir sans objet une fois qu’il aura pris ses fonctions.
Les experts juridiques ont souligné que le retour de Trump au pouvoir pourrait effectivement mettre fin à ses poursuites pénales. L’ancienne procureure fédérale Neama Rahmani a souligné que les normes établies indiquent qu’un président en exercice ne peut pas être poursuivi.
Bien que Trump soit toujours poursuivi en Géorgie pour ses efforts d’ingérence électorale, les progrès sur ce front sont au point mort alors que les cours d’appel examinent les décisions antérieures liées à la conduite du parquet.
Au fur et à mesure que ces batailles juridiques se déroulent, de nombreux observateurs suivront de près la manière dont elles se croisent avec la présidence potentielle de Trump. L’évolution du paysage suggère que les dynamiques politiques et juridiques continueront de s’influencer mutuellement de manière significative dans les mois à venir.