Décès tragique d’une femme après une soirée en ville : le tribunal entend un récit choquant
Une soirée a tourné au drame lorsque Raj Sidpara aurait perdu le contrôle de sa voiture et tué son partenaire, Tarnjeet Riaz, chez lui à Leicester. Cette affaire poignante s’est déroulée devant la Crown Court de Leicester, où les jurés ont eu droit à des détails troublants sur les événements qui se sont déroulés le 6 mai.
Accusations et contexte
Sidpara, 50 ans, est accusé du meurtre de Riaz, qui portait également le nom de jeune fille Chagger. Bien qu’il nie l’accusation de meurtre, il a admis l’homicide involontaire lors d’une audience précédente le 18 octobre. Le tribunal a appris que Riaz ne résidait pas avec Sidpara mais qu’il se rendait fréquemment dans son bungalow de Tarbat Road depuis le début de leur relation plusieurs mois avant sa mort.
Le procureur Steven Bailey a exposé les arguments de l’accusation, affirmant que Sidpara avait perdu son sang-froid après une soirée et avait violemment attaqué Riaz dans sa chambre.
Bailey a souligné la gravité de l’incident en le décrivant comme un acte de violence brutale dans un espace confiné, détaillant comment Sidpara aurait donné des coups de pied et piétiné Riaz jusqu’à ce qu’elle succombe à ses blessures.
Le jury a été informé des graves blessures subies par Riaz, notamment de multiples côtes fracturées et d’importantes contusions. Selon Bailey, la combinaison des blessures à la tête et à la poitrine a finalement conduit à sa mort. Il a suggéré que bon nombre de ces blessures ont été infligées alors qu’elle était inconsciente ou incapable de se défendre.
Les derniers instants
L’accusation a également indiqué que lorsque Sidpara a appelé les secours vers midi, Riaz était déjà décédé. Lors de l’appel au 999, on lui a expliqué comment pratiquer la réanimation cardiopulmonaire, mais cela s’est avéré inefficace car Riaz était déjà froid et insensible.
Bailey a souligné des incohérences dans le récit des événements de Sidpara lors de l’appel, où il a affirmé que Riaz était tombée en raison d’une intoxication. Il a soutenu que ses blessures indiquaient plutôt une agression * soutenue et intentionnelle *.
Le tribunal a également appris que les deux individus avaient beaucoup bu ce soir-là avant de rentrer chez eux. Les images de surveillance ont révélé que Riaz semblait beaucoup plus ivre que Sidpara, qui a réussi à les reconduire sans problème.
L’avocate de la défense Sarah Vine KC a exhorté le jury à considérer si la dépendance à l’alcool de Sidpara a joué un rôle dans ses actions lors de l’incident tragique.
Alors que cette affaire se poursuit devant les tribunaux, elle met en lumière les problèmes liés à la violence familiale et à la toxicomanie, des sujets qui restent cruciaux dans la société d’aujourd’hui. Le résultat aura probablement des répercussions bien au-delà de cette salle d’audience, suscitant des discussions sur la prévention et la responsabilité dans des situations similaires.